Les concours nationaux de l’éducation en Polynésie française se déroulent de 20h à 3h du matin, sur 2 ou 3 nuits consécutives. Depuis 2010, une circulaire de la DGAFP qui s’appuie sur un avis du conseil d’état de 2010, précise que l’on ne doit plus composer, pour les concours nationaux déconcentrés, avant 7h du matin et après 21h mais dans des horaires qui respectent le rythme de travail. Ce conseil d’état propose des aménagements horaires précis et privilégie une solution équitable : sujets pour la zone Pacifique (NC, PF, Wallis Futuna) _ en effet, la constitution française ne dit pas que proposer des sujets différents ne respecte pas le principe d’égalité. La circulaire de la DGAFP s’applique depuis février 2010, au concours national d’accès aux IRA (cat A) organisé à Tahiti par les services du Haut commissariat : mise en loge à 20h à l’hôtel Radisson, 2 candidats par chambre, moyens de communication déposés auparavant, petit-déjeuner puis composition à 8h du matin dans les salons de l’hôtel.
Le 30 septembre, le Vice rectorat nous a reçu et la FSU (SNES, SNESup, SNEP) a proposé une semi mise en loge : composer dans l’après midi (14h) jusqu’à 21h (heure d’entrée au concours pour Paris) et a demandé à composer dans de meilleures conditions à l’ESPE ou l’UPF au lieu du lycée Aorai.
Nos demandes n’ont pas été entendues par le vice rectorat qui, comme pour le congé administratif ne veut pas suivre une circulaire de la DGAFP (ministère du travail et de la fonction publique) mais se réfère au BOEN relatif aux horaires concours de l’éducation qui propose un décalage maximal de 2h30. Or même ce décalage qui nous permettrait de commencer à 18h 30, n’a pas été appliqué en Polynésie depuis 2010.
Pour la FSU, il est temps pour notre ministère de respecter l’égalité des chances dans l’accès au concours de l’Education. C’est pour cela que nous allons montrer notre détermination, en cliquant et en votant sur le lien suivant :
De quoi s’agit-il ?
A l’occasion de la discussion, à l’Assemblée nationale, du projet de « Loi de programmation relatif à l’égalité réelle outre-mer », le Ministère de l’Outre-mer a lancé une consultation, invitant les citoyens à formuler des propositions pour définir et faire avancer « l’égalité réelle ». Selon le Ministère, « Les 5 propositions qui obtiendront le plus grand nombre de votes positifs feront l’objet d’une réponse publique et nominative du Gouvernement qui présentera, à l’issue de la consultation les indicateurs retenus et les solutions qui lui semblent les plus à même de contribuer à l’objectif. »
Les étudiants et enseignants de l’ESPE et de l’UPF ont déjà commencé à voter, un étudiant a déposé une question écrite à l’Assemblée territoriale, notre députée va déposer un sous amendement dans le volet éducation à l’Assemblée Nationale. Depuis hier seulement, nous pouvons voter (jusqu’au 9 octobre !!).
Cliquez, votez et faites voter.